Category

Faits vécus

On ne naît pas femme: on le devient.

By Faits vécus, Vide coeur No Comments

Un texte pour la journée internationale des droits de la femme.

«On ne naît pas femme: on le devient», est une citation extraite d’un livre de Simone de Beauvoir. Une phrase devenue emblématique soulignant que les différences entre hommes et femmes ne seraient pas biologiques mais culturelles, et résulteraient d’un apprentissage tout au long de la vie. 

Tout au long de ma vie, j’ai appris ce que c’est d’être une femme. J’aimerais croire que les hommes et femmes sont égaux, mais c’est faux. En tant que femme, je reconnais les injustices marquées que mes consoeurs et moi vivons à travers le monde. J’ai été témoin et victime de ces injustices au cours de ma vie et c’est tout à fait révoltant.

Il y a eu de grands pas vers l’égalité au fil des années et on se doit de continuer de faire avancer la cause féministe. Je me sens choyée d’avoir un safe space pour vous parler de mon cheminement et des réalisations que j’ai faites au cours de ma vie.

Personnellement, j’ai la chance d’avoir une mère très forte, indépendante et inspirante. J’ai aussi la chance de partager ma vie avec un homme qui m’écoute et est empathique envers ma réalité en tant que femme. Malgré cela, et pour être franche avec vous, ce n’est pas dans un monde comme celui-ci que je désire voir grandir mes futurs enfants.

J’espère que ce que je vais partager ici-bas va inspirer d’autres femmes à s’empower et à mieux naviguer dans le monde dans lequel on vit. 

Avec les années, j’ai appris que je ne serai pas aimé par tout le monde, que je ne serai pas toujours gentille aux yeux de tous, mais qu’au final je serai fidèle à moi-même.

J’ai aussi compris qu’il y a énormément de force dans la vulnérabilité. Que c’est correct de demander de l’aide, de demander conseil, je ne suis pas obligé de porter le poids de la Terre sur mon dos. 

J’ai aussi réalisé l’importance du cercle proche et des amitiés sincères. C’est tellement important de se sentir écouté, compris et supporté au quotidien.

J’ai appris à faire confiance à certains hommes en cultivant tout d’abord confiance en moi-même. J’ai la chance d’avoir de supers amis et un chum incroyable. Ils m’offrent un safe space et beaucoup d’ouverture. Je m’affirme en leur présence et ne cesse de découvrir ma force.

J’ai aussi décidé de porter ce que je voulais porter quand je voulais le porter. Que je peux être aussi belle en pyjama qu’en décolleté, maquillée ou pas. Je suis pas obligé de me raser, de porter du rose, des robes, des talons, mais j’ai le droit si j’en ai envie. 

Je me suis réapproprié mon corps. J’ai décidé d’en prendre soin, de l’aimer et d’apprécier chaque millimètre. 

J’ai décidé de ne plus jamais me comparer, de voir une beauté infinie dans mon individualité et de croire en mon potentiel unique et de capitaliser sur mes forces.

Malgré les inégalités encore présentes, les femmes sont POWERFUL!

Je souhaite un avenir meilleur et égalitaire pour nous tous. 

Le retour à l’essentiel

By Bien-être, Faits vécus, Vide coeur No Comments

Il y a 4 ans, j’avais les cheveux blond platine avec des rallonges, du maquillage sur ma peau à tous les jours, du 32 DD de poitrine, des faux ongles, des dents plus blanches que blanches, des extensions de cils intenses, une peau toujours bronzée, un corps toujours plus musclé et je portais presque pratiquement juste des vêtements moulants.

Que s’est-il passé pour que je passe de ça à ce que j’ai l’air maintenant? Ça part d’une prise de conscience profonde et d’un désir de retourner vers l’essentiel…

Malgré ce qui est énuméré plus haut, j’adore toujours ma visite chez la coloriste à chaque changement de saison, mais je choisis des mèches plutôt qu’une décoloration complète. Je n’utilise pratiquement plus mon fer plat et fer à friser, j’accepte fièrement ma texture naturelle. Je recouvre mes ongles naturels de gel pour un look super naturel. Je suis rarement maquillée et je ne me rappelle même plus comment utiliser une cabine de bronzage. J’ai fait retirer mes implants pour avoir mes seins naturels. Ma ‘‘shape’’ fluctue au gré des saisons, selon mon niveau d’activité et je m’aime et m’accepte ainsi.

Bref, un 360 qui a fortement été influencé par un voyage en sac à dos d’un mois et demi. Un voyage où je ne pouvais amener que l’essentiel et donc laisser de côté ma trousse à maquillage, les fers pour me coiffer et prioriser les vêtements plus fonctionnels ainsi que les produits pour l’hygiène. Ce voyage est une bonne raison pour mes changements et aussi d’avoir été solidement malade à cause des implants mammaires que j’avais à l’époque. 

Ce fût une prise de conscience profonde qui m’a fait prioriser ma beauté intérieure et me débarrasser de ce qui était superflu avec la conviction que l’extérieur allait suivre. Je réalise que de laisser aller tout cela me permet de m’enlever un gros poids de sur les épaules, car je ne cherche jamais l’approbation extérieure. Je me concentre plutôt sur comment je me sens. Je remarque aussi que les gens qui ont un grand cœur m’accueillent dans leur vie, pas parce que je suis cute, mais parce que je leur apporte du beau, du bon et du lumineux.

Ça aussi été de prendre conscience que le physique n’est pas une arme que je peux utiliser ou une coquille pour me protéger. Les extensions de cheveux, d’ongles et les couches de maquillage ne vont pas me protéger du monde extérieur. Les gens me voient telle que je suis. Je suis simplement moi sans avoir besoin de me rehausser constamment avec du flafla. Je réalise que je suis belle quand je me sens bien, point! 

(Ps: je parle de mon cheminement personnel, vos choix par rapport à vous-mêmes vous appartiennent et je ne juge pas vos goûts personnels). 

C’est aussi la réalisation que mon chum me dit toujours que je suis belle quand 1) je me lève le matin reposée et heureuse 2) quand j’accomplis ce qui me passionne au quotidien. Pas quand je passe 2 heures à choisir mon kit, à placer mes cheveux et à me maquiller. 

C’est aussi de réaliser que je suis belle telle que je suis, que mes cernes, mes boutons, mes asymétries et mes frisottis ne font pas de moi une personne laide, mais simplement une personne vraie! C’est le retour à la simplicité et à l’essentiel! C’est d’apprécier ce que la nature nous a donné, de porter au quotidien ce qui me plaît, pas juste ce qui m’avantage et c’est aussi d’ouvrir les fenêtres et de chanter dans l’auto sans avoir peur d’être dépeignée. C’est la culmination de mon cheminement vers l’amour propre et vers l’acceptation de moi-même. C’est le fait de vivre pleinement tout en étant qui je suis, sans compromis.

Merci d’avoir pris le temps de me lire. 

Cath Bastien

 

Pu capable des influenceurs!

By Vide coeur No Comments

Fatigante, imbue d’elle-même, menteuse, niaiseuse, pas reconnaissante, superficielle et j’en passe. Les insultes se multiplient! On parle d’eux en bien, mais surtout en mal… Je crois que tout cela part d’une incompréhension profonde de ce que les influenceurs font réellement. 

Pour débuter, voici mon parcours à titre d’influenceur si on peut le dire ainsi. En 2011, vers l’âge de 16 ans, j’ouvre un compte Instagram. Comme une jeune adolescente de mon âge, je partage mon quotidien sur cette plateforme. Graduellement, ma communauté grandit et ça ne change pas grand chose à ma vie. Ces gens découvrent mon mode de vie, mes opinions, voient les photos que je publie (avec des filtres quétaines) et plus encore. Au fil du temps, cette communauté grandit encore plus et je réalise que non seulement j’inspire des milliers de personnes avec ce que je partage, mais que je peux également compter sur eux et créer des liens avec des gens qui autrement je n’aurais jamais rencontré. 

Un beau jour, quelqu’un de pas pire smart se dit qu’à la place d’investir dans un média traditionnel, il va faire confiance à Cath Bastien, 17 ans. Il va lui demander de parler de sa compagnie à son audience qui selon lui serait potentiellement intéressée à ses produits ou services. Pour cette personne, c’est une façon authentique et simple de revisiter la façon de faire des publicités. C’est aussi ce moment qui ponctue le début de mon implication dans le marketing d’influence.

Il y a de cela 8 ans, en plus d’être aux études, j’avais 2 emplois et quelques commandites qui me permettaient d’avoir un petit bonus à la fin du mois. J’utilisais ces sous pour mes compétitions de fitness qui étaient pas mal dispendieuses. Jusqu’au jour où j’ai signé mon premier contrat d’un an avec des montants qui me permettaient enfin de vivre grâce à mon implication sur les médias sociaux. Me doutant à l’époque de l’incertitude de cette source de revenus, je gardais tout de même mon emploi à temps partiel et mon diplôme en poche, un peu comme un plan B lointain. 

Au bout d’un moment, j’ai réalisé que comme dans tout ce que je fais dans la vie, quand je m’implique et le fait avec coeur, ça me rapporte et c’est là que j’ai décidé de me lancer à 100%. À ce jour, mes sources de revenus sont les suivantes:

-Mes services de mannequin et consultante pour l’échantillonnage d’une compagnie de vêtements de sports que vous connaissez sûrement, RISE

-Mes services d’entraîneur et de prof de yoga via mes cohortes mensuelle sur mon site www.cathbastien.com

-Mes services de créatrices de contenu pour diverses compagnies 

Ceci étant dit, vous pouvez en déduire que ce n’était pas nécessairement mon plan de carrière de faire ce que je fais présentement, mais ce l’est maintenant puisque je suis réellement passionnée et stimulée par ces opportunités que j’ai eu, ou plutôt créées au fil des années. Je ne regrette pas du tout d’avoir choisi cette voie. 

Pour ce qui est de certains influenceurs qui sont décrits dans la première phrase de l’article, je ne peux pas être plus d’accord avec vous que certaines personnes représentent mal le métier et que malheureusement ça donne une bien mauvaise presse à la majorité. J’aime ajouter des nuances et je trouve que c’est ultra pertinent de se questionner sur certains points que je décris plus bas.

  1. L’importance et la portée de ces personnes (malhonnêtes, superficielles, menteuses name it) sur les médias sociaux s’arrêtent au moment où vous décidez d’arrêter de les suivre. La balle est dans votre camp et à la place de juger inutilement la personne, vous n’avez qu’à cliquer unfollow. Pourquoi s’exposer inutilement à du contenu qui ne vous rejoint pas? 

  1. Par rapport au thème de l’influence, je crois qu’il faut garder en tête que tout le monde influence à sa façon et tout le monde peut être influencé. Ça peut être à petite échelle selon une recommandation de ta sœur, de ta cousine ou d’une amie ou à plus grande échelle via une communauté sur les médias sociaux. En général, je crois que les gens qui ont plus de 10,000 abonnées ont sûrement fait la création de contenu intéressant pour pouvoir réunir une si grande communauté. Je ne pense pas que les influenceurs en général n’ont que pour but l’appât du gain, mais justement si quelqu’un que vous aimez fait une collaboration rémunérée, soyez fière d’elle ou de lui comme si un proche vous annonçait une prime au travail. Créer du contenu est un réel travail et demande une implication de temps et d’énergie considérable.

  1. Je sais que ça peut être difficile de voir cela de cette façon, mais derrière la publication rémunérée, il y a (et ici je parle pour moi), une période pour tester les produits ou le service, une période de négociation avec la marque, la création d’un concept aligné avec le message de la marque, la création du contenu de A à Z, l’utilisation d’équipements professionnels, mais surtout plein d’autres heures par semaine à créer du contenu sans être payé et à répondre à nos communautés et ce par passion ou par désir de partager nos connaissances/quotidien. Il y a des influenceurs honnêtes, créatifs, reconnaissants et travaillants. 

  1. Je comprends que c’est fatigant de ne voir que du parfait, du retouché et du beige. Vous savez aussi bien que moi que lorsque vous demandez à quelqu’un de prendre une photo de vous ou même que vous prenez une photo de vous-même en mode selfie, vous choisissez habituellement la plus belle des 10 prises cette journée-là. Vous savez aussi que c’est plus tentant de partager une vidéo de vos enfants qui s’amusent au parc plutôt que lorsqu’ils font une crise du bacon ou se chicanent, que c’est le plus le fun partager des photos de voyage que des photos de votre bac de lavage. On le sait que ce qui est exposé sur les médias sociaux, c’est pas toujours la réalité calquée à la précision, il faut simplement en être conscient. 

Pour conclure, je comprends ce que vous pouvez ressentir parfois vis-à-vis de certains influenceurs. Je pense que ce que vous pouvez retenir c’est que dans chaque métier, il y a des personnes moins ou plus qualifiées, honnêtes et moins honnêtes, bien intentionnées et moins bien intentionnées mais somme toute je pense qu’on peut s’ouvrir et essayer de mieux comprendre la réalité des autres à la place de les insulter sur le web. Choisissez oui de dénoncer ce que vous n’aimez pas, mais au final pour votre santé émotionnelle, abonnez-vous à des gens qui vous rejoignent réellement. Ne voyez pas les réseaux sociaux comme une compétition mais plutôt comme un lieu d’entraide et d’inspiration. Surtout soyez conscients qu’on ne voit et connaît qu’une parcelle de la vie des gens que l’on suit sur Instagram. Merci d’avoir pris le temps de me lire.

 

 

Cath Bastien

Ma collaboration au blogue Be the light

By Maternité, Vide coeur No Comments

J’ai écrit plusieurs lettres à ma fille depuis sa naissance. Pour le moment, je ne pense pas lui montrer un jour. Je ne pense pas non plus les faire lire à mon chum. C’est trop intime et j’ai peur qu’il ne me comprenne pas. C’est plutôt une forme de thérapie pour moi de mettre des mots sur mes ressentis. Comme si le fait de les verbaliser me permettait de les conceptualiser et de les accepter. 

 Après avoir écrit ces lettres, on m’a proposé de les publier sur un blogue. On m’a présenté un endroit où je pourrais m’exprimer librement et de façon anonyme pour ne pas blesser mes proches. Il était important pour moi de publier, car je cherche, depuis mon accouchement, à appartenir à un groupe. À être reconnue, écoutée et comprise comme nouvelle maman à l’ère 2020. Surtout, j’ai le besoin viscéral de dire à toutes celles qui se reconnaissent (partiellement ou totalement) en moi qu’elles ne sont pas seules. J’ai besoin de savoir que JE ne suis pas seule. 

© Epictura / vovan13

J’ai donc accepté l’idée de publier mes lettres. Puis, le dévoilement du nom du blogue m’a figée. ‘’Be the light’’, en français, sois la lumière. Y’a pas grand chose de lumineux dans mes premières lettres. Est-ce que je vais être pertinente ? Est-ce que j’ai vraiment ma place sur ce blogue ? J’ai pris une semaine pour y réfléchir. Je ne suis toujours pas certaine. J’ai envie d’écrire sur le beau, c’est certain. Mais je tiens plus que tout à écrire sur le vrai. En même temps, je me dis que pour que les gens comprennent mon ‘’beau’’, ma “lumière’’, ils doivent comprendre par où je suis passée avant. 

Be the light, sera peut-être pour moi le processus vers la lumière au bout du tunnel. Un signe d’espoir, un vent de changement et de positif. J’ai envie de laisser la dernière année derrière moi. De me pardonner d’avoir vécu une année aussi poche. J’ai envie de choisir d’oublier volontairement cette année et de recommencer sur une page blanche (aussi ‘’quétaine’’ soit cette idée). J’ai envie de recommencer à vivre, à être heureuse, à créer une famille unie et aimante. J’ai envie de vivre la vie de famille que je m’étais imaginée pendant ma grossesse. J’ai envie de mettre mon énergie sur ma famille et moi. Je ne veux plus essayer de comprendre et d’excuser ma dernière année. J’accepte (ou tente de, soyons réalistes) que la 1re année de ma fille ne soit pas la plus belle année de ma vie. J’accepte que son arrivée dans ma vie ne soit pas synonyme ‘’d’avoir enfin trouvé ma raison de vivre’’, parce que c’est faux. Je l’aime et je serai toujours là pour elle. Je veux l’accompagner, la soutenir et la guider afin qu’elle soit heureuse. Mais, elle n’est pas ma raison de vivre. Peut-être que ce sont mes difficultés d’attachement qui parlent, mais je ne veux pas définir ma vie autour d’elle. Et si on me l’enlevait ? Comment survivrai-je ? Je désire vivre pour moi-même et profiter de tous les moments que la vie m’offre avec elle. J’ai l’impression de briser le moule ou d’être brisée. Je ne réponds clairement pas aux standards de bonne mère aimante que la société véhicule, pourtant, je suis quasi certaine d’être une excellente maman. Suis-je la seule à me sentir ainsi ?

Be the light, ce sera pour moi une façon de montrer ma lumière, même dans la période la plus sombre de ma vie. Ce ne sera peut-être pas la lumière la plus éblouissante, il n’y aura peut-être pas de confettis et d’envolées d’oies blanches, mais ce sera ma lumière, ma vraie. J’espère sincèrement rayonner dans le cœur de mes consœurs-mères et partager l’espoir malgré les moments plus difficiles de la parentalité. 

Contributrice Anonyme

À toi

By Faits vécus, Relations No Comments

On revenait de chez ta mère.

Il faisait noir, pis pas juste parce qu’on était en novembre. Parce qu’il était tard surtout.

Je te regardais chanter du Joe Dassin avec la même passion que celle que tu as pour les Fritos Barbecue: débordante.

“Elle m’a dit d’aller siffler là-haut sur la colline, de l’attendre avec un petit bouquet d’églantines, j’ai cueilli des fleurs et j’ai sifflé tant que j’ai pu, j’ai attendu, attendu, elle n’est jamais venue’’

T’étais beau. T’es toujours beau. T’es le trophée en or qu’on m’a décerné après avoir terminé mon 8e marathon dans la marde.

T’es la médaille que j’ai reçue après avoir persévéré, même quand on me disait qu’être trop gentille me rendrait jamais service.

Maintenant je sais que c’est faux, parce que t’es là.

“Et si tu n’existais pas, dis-moi pourquoi j’existerais? Pour traîner dans un monde sans toi, sans espoir et sans regret, et si tu n’existais pas’’

Ça n’existe pas, être trop gentil. C’est les autres qui rendent ça laid. Les profiteurs. Toi aussi t’en connaît sûrement. Ceux qui te font croire qu’ils veulent te revoir après t’avoir baisé mais qui swipe quand t’as le dos tourné.

Ceux qui veulent te revoir 100 fois parce que le sexe est hot, mais qui savent même pas ton nom de famille.

Ceux qui s’en permettent pas mal parce qu’anyway, vous vous voyez juste pour baiser.

Tu verras pas ses amis, ses amis n’entendront jamais parler de toi. T’es et tu resteras à jamais ‘’la fille qui’’.

J’ai compris. J’ai bien appris chacune de mes leçons. Et pour me récompenser d’avoir continué, d’avoir gardé espoir et d’avoir gardé foi en l’être humain que je suis, on m’a donné toi. Toi, qui chante du Joe Dassin comme si y’avait pas de lendemain.

“Souviens-toi, c’était un jeudi, souviens-toi, on avait suivi le chemin des amoureux, c’était il était une fois nous deux, souviens-toi, c’était le grand jour’’

On s’est jamais chicané. On se chicanera jamais. On se chicanera jamais parce qu’on aura jamais besoin de le faire.

Pis au diable ceux qui me disent de jamais dire jamais: je le dis. Les règlements se sont jamais appliqués à nous. On a respecté aucune des conventions Relation de couple 2020. On s’est rencontré au mois de mai, en pleine pandémie mondiale, pis on s’est pas quitté une seule nuit depuis. Ça aurait servi à rien. On s’aime.

T’es exactement tout ce que j’attendais de la vie.

T’es la raison pour laquelle je continuais d’espérer.

T’es la preuve qu’être une bonne personne attire d’autres bonnes personnes.

T’es l’histoire d’amour que je lirais jamais dans un livre parce que je trouverais ça quétaine et agressant parce que les histoires d’amour dans les règles de l’art sont jamais parfaites.

Mais nous, les règles s’appliquent pas à nous.

À toi.

“À nous, aux souvenirs que nous allons nous faire, à l’avenir et au présent surtout, à la santé de cette vieille terre qui s’en fout ,à nous, à nos espoirs et à nos illusions, à notre prochain premier rendez-vous ,à la santé de ces millions d’amoureux, qui sont comme nous’’

Amélie Grenier

La fois ou je me suis fait plagier

By Faits vécus, Vide coeur One Comment

En octobre 2020 dernier, j’ai vécu une expérience qui m’a franchement mis à l’envers. Je suis peut-être un peu naïve, mais je suis le genre de personne qui croit en la gentillesse, l’honnêteté et la bienveillance infinie de mon prochain. J’y crois et je me rattache à cette croyance et ce jusqu’à preuve du contraire.

Cette situation m’a fait remettre solidement en question l’honnêteté d’une personne qui œuvre dans mon milieu. Le 7 octobre dernier, une autre entraîneur pour femme s’est procuré mon e-book Le guide ultime de la saine alimentation. Je trouvais ça suspicieux, car elle promouvoie ses services dans le même domaine que moi. Il est bien indiqué lors de l’envoi du e-book que la reproduction en partie ou en entier est interdite, donc je me suis rassurée en me disant que c’est impossible qu’une personne copie le dit contenu suite à cet avis formel. 

Pas plus tard que quelques jours après, mon intuition et mes suspicions se sont avérées justes. Deux de mes amies m’envoient des captures d’écran avec le soi-disant ‘’nouveau programme’’ de cette personne. J’y vois exactement la même description de produit et surtout le programme contient Le guide ultime de la saine alimentation. Je tombe littéralement sur le cul à ce moment, je me sens violée, trahie, extrêmement déçue et surtout peinée.

À ce moment-là, j’étais tellement sous l’émotion que j’ai évité de faire des stories Instagram, je n’avais pas de mots pour décrire la situation tellement j’étais à l’envers. Mon chum a gentiment pris la situation en charge pour amasser les preuves et écrire à l’entraîneur. 

Dans les stories ou l’entraîneur en question partageait son ‘’hard work’’ je voyais le copier-coller de mon livre. C’était franchement insultant et surtout déplorable de penser qu’il n’y avait pas trop de dur labeur ici, mais plutôt un vol de ma propriété intellectuelle. Le pire dans tout ça, c’est qu’on m’a dit que c’était la deuxième fois, car elle copiait précédemment le contenu d’une autre entraîneur bien connue que je ne nommerais pas. 

Cette nuit-là, je n’ai pas dormi, je ne me sentais pas bien et je pensais beaucoup trop… Le lendemain, j’ai décidé de faire des stories. Je n’ai pas pu contrôler mes pleurs. Certaines personnes trouvaient ma réaction intense, mais quand tu travailles sans relâche et que tu mets beaucoup d’heures dans un projet pour te faire plagier et trahir ainsi je trouve ça blessant. En plus, je me suis dis que j’allais garder le nom de cette personne anonyme dans mes stories, car je sais à quel point certaines personnes sont cruelles sur les réseaux sociaux et je ne voulais pas commencer une guérilla. 

Toute ma jeunesse, ma mère et mon père ont prôné l’honnêteté, d’être travaillante, d’être juste, respectueuse et de ne pas mentir. Ça fait partie de mon éducation et malheureusement, j’ai beaucoup de mal à accepter le mensonges et le vol, car ce n’est pas quelque chose que j’aurais personnellement la force de faire. Je suis fière de toutes les heures investies dans la création de ce e-book et ce produit est comme mon bébé. 

Suite à tout cela, j’ai intenté des poursuites judiciaires à l’égard de cette personne, mais le processus est long, très coûteux et surtout me demande de l’énergie que je veux mettre sur le positif dans ma vie. Finalement, je réalise que les gens comme moi vont continuer d’innover, de créer et d’utiliser leurs capacités intellectuelles pour continuer d’aider leur communauté pendant que d’autres prétendent le faire (tout en copiant le travail des autres.)

Depuis l’écriture de cet article, on m’a dit que le nouveau programme de cette personne avait le même nom que celui d’un autre entraîneur, la preuve que personne n’est à l’abri du modus operandi de cette personne. Le voici: copier-coller la propriété intellectuelle de quelqu’un d’autre, présenter des excuses non-sincères si elle se fait coincer et recommencer à nouveau comme une boucle sans fin. Ça me désole et m’attriste. Je souhaite profondément que cette personne ait suffisamment confiance en elle pour créer son propre contenu et surtout qu’elle ait suffisamment conscience pour cesser de blesser les autres ainsi. 

Cath Bastien